Entre le moment de l’ovulation et l’arrivée des règles, de nombreux symptômes physiques et psychologiques peuvent apparaître. Si tu veux visualiser les différentes étapes du cycle menstruel, c’est par-ci. En fonction de leur intensité, les symptômes du syndrome prémenstruel ou SPM peuvent te gâcher la vie.
Quels sont les symptômes du SPM ?
Il y a plus de 150 symptômes physiques et/ou psychologiques qui peuvent faire leur apparition au cours d’un ou plusieurs cycles. On va éviter le gros listing de plus de 150 symptômes. Mais voici quelques symptômes qui pourraient te mettre la puce à l’oreille:
– Irritabilité;
– déprime légère;
– troubles digestifs;
– prise de poids;
– rétention d’eau;
– maux de tête;
– douleurs aux seins;
– chutes de tension;
… et encore plein d’autres!
Et, ce qui est compliqué, c’est qu’on peut ressentir tout ça sans que ce soit lié au SPM. 😅
OK… Du coup, comment on fait ?
La particularité du SPM c’est que ces symptômes se manifestent ou s’accentuent spécifiquement pendant la période entre l’ovulation et l’arrivée des règles.
Ces symptômes varient tous en intensité et cela varie aussi d’une personne à l’autre et d’un cycle à l’autre. Si cela varie autant, c’est tout simplement car on ne vit pas seul/indépendamment de tout autre élément qui pourrait avoir un impact sur notre santé physique et mentale. Du coup, l’intensité des symptômes peut varier en fonction de ton environnement, de l’alimentation, du stress, du sommeil, de ta flore intestinale…
Dans le cas où les symptômes sont très intenses et qu’ils arrivent pile pendant cette période du cycle, cela peut sembler très évident. Dans les autres cas, si tu as des doutes, nous t’encourageons à faire attention à l’évolution de tes cycles menstruels. N’hésite également pas à contacter des professionnels de la santé.
Ça concerne qui au juste?
Côté statistiques, la situation n’est pas claire et les estimations varient entre “20 à 40% des femmes” et “80% des femmes”. Cette grande différence est justement due au fait que ce n’est pas toujours évident à détecter pour la personne et à diagnostiquer pour les professionnels de santé. Ces symptômes apparaissent chez les personnes ayant un utérus et identifiées comme femmes mais également chez les personnes transgenres.
À qui s’adresser?
Comme tu le vois, de nombreuses personnes peuvent être concernées. En cas de doute, tu peux contacter des gynécologues et/ou des professionnels de la santé en centre de planning familial. Tu pourras faire le point et trouver les solutions qui te conviennent et qui sont adaptées aux symptômes que tu ressens sur base d’un avis médical.
Dans le cas où tu es transgenre, nous te conseillons de contacter une association spécialisée comme Genres Pluriels. L’association pourra te conseiller des médecins “friendly” et formés qui te permettront d’accéder à un accompagnement médical respectueux et approprié.